Adieu, adieu, ma nimphette amiable  |
Amour archer d’une tirade ront  |
Amour me tue, et si ne je veux dire  |
Amour, donne moy paix ou treve  |
Amy, quand tu mourras  |
Avecques moy pleurer vous devriez bien  |
Beaute dont la douceur pourroit vaincre les Roys  |
Beaute qui, sans pareille, as des hautz cieux  |
Bien qu’a grand tort, il te plaist d’allumer  |
Ce ne sont qu’ains, qu’amorces et qu’apas  |
Ce ris plus doux que loeuvre d’un abeille  |
Celuy qui veut scavoir  |
Certes mon oeil fut trop avantureux  |
Ces deux yeux bruns, doux flambeaux de ma vie  |
Ces liens d’or, cette bouche vermeille  |
Cest humeur vient de mon oeil  |
Cet oeil besson dont, goulu, je me pais  |
Dans le serain de sa jumelle flamme  |
De nuict, le bien que de jour je pourchasse  |
Demandes-tu, douce ennemie  |
Devant les yeux, nuit et jour me revient  |
Dittes, maitresse, he que vous ay-je fait!  |
Donques pour trop aymer il faut que je trespasse  |
Douce beaute a qui je doy la vie  |
Douce beaute qui me tenez le coeur  |
Doux fut le trait, qu’Amour hors de sa trousse  |
Du feu chaut l’ardente fureur  |
Ha Seigneur Dieu, que de graces ecloses  |
Hastez vous, petite folle  |
He, Dieu du ciel, je n’eusse pas pense  |
Heureuse fut l’estoille fortunee  |
Hola, Caron, nautonnier infernal  |
Jamais on n`a que tristesses  |
Je meurs, helas ! je meurs, mon angelette  |
Je meurs, helas, quand je la voy si belle  |
Je ne scaurois aymer autre que vous  |
Je ne suis seulement amoureux de Marie  |
Je parangonne a ta jeune beaute  |
Je parangonne au soleil que j’adore  |
Je suis tellement amoureux  |
Je suis un demi-dieu  |
Je veux chanter en ces vers ma tristesse  |
Je veux mourir pour tes beautez, Maistresse  |
Je voudrois estre Ixion et Tantale  |
Je vy ma Nymphe entre cent damoiselles  |
Las ! O pauvre Didon  |
Las ! pleust a Dieu n’avoir jamais taste  |
Las je me plains de mile et mile et mile  |
Las! pour vous trop aymer, je ne vous puis aymer  |
Las! sans espoir je languis a grand tort  |
Le ciel ne veut, Dame, que je jouisse  |
Le coeur loyal qui n’a l’ocasion  |
Marie, qui voudroit vostre nom retourner  |
Mignonne, baisez moy, non, ne me baisez pas  |
Mon Dieu, mon Dieu, que ma maistresse est belle  |
Nature ornant la dame qui devoit  |
O Dieux, permettez moy  |
O doux plaisir, o mon plaisant dommage  |
Oil qui mes pleurs de tes rayons essuye  |
Plus que jamais je veux aymer  |
Pour-ce que tu scay bien que je t’ayme mieux  |
Pourquoy tournez vous voz yeux  |
Prenez mon coeur, dame, prenez mon coeur  |
Pucelle, en qui la triple grace  |
Quand en songeant ma folastre j’acole  |
Quand je serois un Turc, un Arabe ou un Scythe  |
Quand je vous dys Adieu, Dame, mon seul apuy  |
Quand ma maistresse au monde print naissance  |
Qui voudra voir comme un Dieu me surmonte  |
Qui voudra voir dedans une jeunesse  |
Qu’en tout endroit toute chose se mue  |
Si doucement le souvenir me tente  |
Si jamais homme en aymant fut heureux  |
Sommeillez vous, ma belle Aurore  |
Sur moy, Seigneur, ta main pesante et dure  |
S’il advient au combat  |
S’il est ainsi que tu m’aymes, mignonne  |
Telle qu’elle est dedans ma souvenance  |
Tes yeux divins me promettent le don  |
Tout me deplait, mais rien ne m’est si grief  |
Tu dis que c’est mignarde  |
Tutto lo giorno piango  |
Veu que tu es plus blanche que le liz  |
Vivons, mignarde, en nos amours  |
Vous ne le voulez pas, et bien, j’en suis content  |